samedi 28 juillet 2012

Publication : les intermèdes musicaux dans Les Mondes engloutis


C’est avec un peu de retard que j’ai appris la parution, au printemps 2012, de mon tout premier article, intitulé « Les Intermèdes musicaux dans Les Mondes engloutis ».

On peut le trouver dans le numéro spécial de la revue universitaire Inter-lignes qui contient les actes du colloque Le dessin animé ou les métamorphoses du réel, auquel j’avais participé en avril 2011.

Voici, en trois langues, le résumé de cet article.
Série de dessins animés pour la jeunesse conçue par Nina Wolmark, Les Mondes engloutis se distingue notamment par l’emploi d’intermèdes musicaux récurrents, qui remplissent des fonctions narratives importantes. Leur apparition souligne l’originalité graphique et scénaristique de la série, aventure de science-fiction où sont importés des personnages de cartoon, qui incarnent une satire du monde contemporain.
Spartakus and the Sun Beneath the Sea is a French animated series created by Nina Wolmark. It is made particularly original by the presence of recurring musical interludes with important narrative functions. Their appearance underlines the innovative writing and the graphic originality of the series, which mixes science fiction adventures with satirical cartoon characters alluding to the contemporary world.
Serie de dibujos animados para la juventud y concebida por Nina Wolmark, Espartaco y el sol bajo el mar se distingue sobre todo por el empleo de intermedios musicales recurrentes, que tienen funciones narrativas importantes. Su apparición subraya la originalidad gráfica y del guión de la serie, aventura de ciencia ficción en la que intervienen personajes de cartoon, quienes encarnan una sátira del mundo contemporaneo.

Hervé de La Haye

vendredi 29 juin 2012

La Fnac se suicide dans le métro


Dans les couloirs du métro, on voit en ce moment-même une extraordinaire campagne publicitaire pour la Fnac, où un jeune consommateur de loisirs numériques clame « la Fnac la plus proche de chez moi ? chez moi ». La messe est dite : la Fnac n’a plus besoin de ses vendeurs, libraires, disquaires, et leur adresse un bras d’honneur qui s’affiche gaillardement dans l’espace public. Le client est invité à rester chez lui, et les salariés de la Fnac à peuvent aller se pendre. La Fnac, bientôt, ce sera un réseau d’entrepôts avec un site Internet autour. Soit.

Moi qui ai beaucoup pratiqué la Fnac pendant une quinzaine d’années, de 1992 à 2007, il y a de toute façon longtemps que j’achète en ligne la plupart de mes livres et de mes disques — mais certes pas sur Fnac.com, dont le moteur de recherche a probablement été conçu par un cancéreux en phase terminale qui voulait faire une bonne blague au monde des vivants (ç’a marché, je ris à chaque fois que je tente une recherche sur le site). Et quand je veux éprouver à nouveau le grand frisson, fouiller dans des bacs ou rêver devant des étagères, je préfère hanter la Chaumière à musique ou les librairies d’occasion que les allées des Fnac parisiennes encombrées de CD et de DVD en promotion au point que c’en est indécent autant que mortifère. Toutefois, il m’est encore arrivé à deux reprises, en cette année 2012, de mettre un pied à la Fnac.

La première fois, c’était en mars dernier, j’avais été surpris de n’y point trouver le coffret 1 de la série Téléchat, paru quelques jours plus tôt, parution que je considérais sans doute naïvement comme un événement. Je suis rentré chez moi et j’ai passé une commande sur un site marchand.

La deuxième fois, c’était ce matin même, et j’ai été surpris de trouver, quatre mois après sa sortie, le coffret 1 de la série Téléchat fort bien mis en valeur. Mais aucune trace, en revanche, du coffret 2 qui est sorti il y a quelques jours… Je sais donc ce qu’il me reste à faire.

Une chose est sûre : en 2012, la Fnac la plus proche de chez moi s’appelle Amazon.

Hervé de La Haye

samedi 21 avril 2012

Retour sur Retour vers le futur

Mercredi 18 avril 2012, j’ai eu le plaisir d’être invité sur la webradio Silicon Maniacs pour participer à l’émission Very Serious Geek, qui se propose de prendre la culture geek au sérieux.

Autour de Denis-Quentin Bruet, animateur de l’émission, Simon Bréan, une fan et moi-même avons pendant un peu plus d’une heure évoqué le film Retour vers le futur pour en proposer un décryptage.

L’émission est évidemment écoutable, téléchargeable, podcastable.

(Onze années s’étaient écoulées depuis ma précédente incursion sur les ondes — l’exercice du direct est toujours aussi périlleux !)